

Fiche métier Hôtesse de l'air
autre(s) appellation(s) : personnel navigant commercial (PNC)
Les hôtesses de l'air et les stewards font partie du personnel navigant commercial (PNC). Leurs activités s'étendent de la démonstration des consignes de sécurité à la distribution des boissons et repas, en passant par la vente de produits détaxés. Garants du bon déroulement du vol, ils se distinguent par leur amabilité et leur sang-froid. Pour exercer ce métier, très exigeant, il faut au préalable avoir suivi une formation dans une école agréée par la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) pour obtenir le CCA (Cabin crew attestation) et être reconnu apte physiquement.
Nature du travail et missions d'un Hôtesse de l'air
Contrôle avant le décollage Le travail des hôtesses de l'air et des stewards (personnels navigants commerciaux, ou PNC) débute bien avant le décollage par un premier contrôle des équipements de sécurité en cabine (gilets de sauvetage, masque à oxygène...). Puis ils accueillent les passagers, en prêtant une attention particulière aux enfants non accompagnés et aux personnes handicapées. La sécurité avant tout Une fois à bord, ils réalisent, pour les voyageurs, des démonstrations de sécurité et indiquent la procédure à suivre en cas d'accident. Responsables de la sécurité des passagers, les PNC veillent également à faire respecter les différentes consignes en vigueur (interdiction de fumer, extinction des téléphones portables, maintien des ceintures de sécurité au décollage, à l'atterrissage et en cas de turbulence...). Les services aux passagers Pendant le vol, leurs principales tâches demeurent la distribution (ou la vente) des boissons et des plateaux-repas, la vente des produits détaxés et le confort des passagers.
Vie professionnelle
Des perspectives fluctuantes Des éléments conjoncturels (grève, attentat ou augmentation du prix des carburants...) influent directement sur l'activité des aéroports et se répercutent sur l'emploi des personnels navigants. En dehors d'Air France qui concentre les trois quarts des postes, il existe de nombreuses petites compagnies régulières ou low-cost, françaises ou étrangères. Une carrière qui évolue Les hôtesses et stewards peuvent évoluer en passant de la classe économique à la première classe ou la classe affaires. Ils peuvent aussi « passer » des vols nationaux aux vols moyens-courriers, voire aux vols longs-courriers, qui génèrent des primes supplémentaires mais aussi plus de contraintes. Après plusieurs années d'expérience, quelques-uns deviennent chefs de cabine. Ils encadrent alors l'équipe navigante commerciale. L'évolution est la suivante : instructeur, chef des personnels navigants commerciaux (mais il existe un seul poste par compagnie !). Salaire du débutant 1500 euros brut par mois (hors primes). Le nombre d'heures travaillées par mois diffère d'une compagnie à l'autre.
Formation pour accéder au métier Hôtesse de l'air
Il faut avoir au minimum un niveau bac pour suivre les formations professionnelles d'hôtesse de l'air ou de steward. Souvent, les candidats sont titulaires d'un bac + 2. Ils doivent avoir la nationalité française ou être ressortissants de l'Union européenne et être âgés de 18 ans au minimum au moment de l'entrée en formation. À noter : une maîtrise trop approximative de l'anglais est la première raison d'échec. Une expérience professionnelle commerciale, hôtelière ou de service à l'étranger est fortement appréciée. Pour exercer, les candidats devront impérativement détenir le CCA (Cabin crew attestation) délivré à l'issue d'une formation payante (au minimum 1500euros) d'au moins 140 heures. Obligatoire, cette dernière est dispensée dans un organisme agréé par la Direction générale de l'aviation civile (liste disponible sur le site de la DGAC). Les candidats se présentent ensuite aux épreuves qui comprennent deux parties, l'une théorique et l'autre pratique (épreuves de natation, de secourisme et de sécurité-sauvetage). Dernier impératif : une visite médicale d'aptitude dans un centre agréé. A compter du 8 avril 2017 les navigants ne pourront plus voler avec le CFS (ou CSS + 2 modules) et devront détenir un CCA. Ils pourront néammoins toujours convertir leur ancien titre au-delà de cette date.
Conditions de travail
Une bonne capacité d'adaptation Employés essentiellement par les compagnies aériennes civiles (il existe quelques postes dans l'armée), les personnels navigants commerciaux travaillent avec une nouvelle équipe (pilotes et hôtesses) à chaque vol, ce qui exige une bonne capacité d'adaptation. Des horaires irréguliers À temps plein, ils effectuent une base de 60 à 80 heures de vol par mois avec des horaires très irréguliers. Leurs journées peuvent en effet débuter à l'aube comme se terminer très tard. Ils sont, par ailleurs, toujours tributaires des aléas techniques qui peuvent, à tout moment, décaler ou reporter leur vol. Des escales pour récupérer S'ajoutent à leur temps de travail des escales, plus ou moins longues, loin de chez eux entre le vol aller et retour. Souvent trop courtes pour espérer visiter les sites de destination, elles sont consacrées au repos, rendu nécessaire par la fatigue occasionnée par les décalages horaires et la station debout prolongée.
Qualités et compétences Hôtesse de l'air
Maîtrise de soi et disponibilité Présentation irréprochable, courtoisie à toute épreuve, disponibilité et adaptabilité représentent les premières qualités des professionnels navigants. Les premières, mais pas les seules... Les hôtesses de l'air et stewards doivent impérativement avoir une bonne résistance physique et nerveuse : ils doivent en effet faire preuve de sang-froid et d'un sens aigu des responsabilités en cas d'avarie. Pratique de plusieurs langues Appelé à voyager aux quatre coins du monde, le personnel navigant commercial est amené à dialoguer avec des personnes de toutes nationalités. À défaut d'une deuxième ou troisième langue, toujours appréciée, il doit parler couramment l'anglais. Toujours en forme Chaque année, pour rester au top, le personnel navigant suit un stage réglementaire de maintien des compétences, ainsi qu'une visite médicale (valable 2 ans). En cas de défaillance, la licence peut être retirée, provisoirement ou définitivement.